Kindi le film de Amer Bahloul 2008 rediffusé par l’ENTV à été une occasion de revoir un film d’un genre différent de la filmographie algérienne ,un polar qui nécessitait actions et crimes , c’est pour cela que les critiques ont mal reçus le film des sa sortie en 2008 , et qu’il est passé inaperçu au festival du film arabe à Oran la même année , effectivement on ne peut sélectionner un film policier pour un festival qui prime les films à thèses .
Néanmoins le film de Amer Bahloul n’est pas dénué de qualités artistiques , entre autres la qualité des images de Bachir Sellami , et l’excellente interprétation de Sid Ahmed Agoumi , l’un des meilleurs acteur et comédiens algériens , au théâtre comme au cinéma il s’est toujours surpassé , débutant au théâtre après l’indépendance il ne tardera pas à attirer l’attention des cinéastes de l’époque , Ahmed Lallem avec « zone interdite « et Tewfik Fares avec « hors la loi » , jusqu'à atteindre cinquante films entre cinéma et télévision .
Sid Ahmed Agoumi restera dans les annales du cinéma algérien comme un grand comédien, et c’est pour ça d’ailleurs que Constantine lui à rendu un grand hommage en 2010 ,Et qu’il à reçu en 2000 le prix de la meilleur interprétation masculine pour le film de Karim Traidia « Les Diseurs de vérité » .
Pour le film de Amer Bahloul les critiques ont surtout axés sur la langue utilisé par les acteurs qui faisait défaut , une troisième langue se situant entre le dialecte algérien et la langue arabe classique , mais en vérité c’est une qualité , et c’est la première fois qu’on voit des acteurs algériens qui font des efforts linguistiques ,en effets on constate une confusion de langue dans la plupart des films et feuilletons et séries télévisées algérienne , et que chaque acteur parle avec spontanéité ,
Ne connaissant que son dialecte locale , et ne fournissant aucun effort linguistique d’une façon professionnelle , pour que l’acteur algérois ou constantinois puisse incarner le rôle d’un personnage du sud ou oranais et vice versa , et dans la plupart des cas les acteurs restent cantonnés dans leurs propres personnages.
C’est un problème fondamentale dans le métier d’acteur du cinéma et de la télévision ,on se rappelle bien L’handicap de Sid Ali Kouiret dans le film de Youssef Chahine « Le retour de l’enfant prodigue « malgré sa bonne prestation , ou de Ezzat El alleili l’acteur égyptien dans » le moulin « de Ahmed Rachedi ,
Et on peut citer plusieurs cas notamment Djamel Debbouz avec son accent marocain dans le fameux film de Rachid Bouchareb » hors la loi » ,et Ahmed Sagui un autre marocain qui personnifiait le rôle de l’émir Abdelkader dans la mini série historique française » L’Algérie des chimères « 2001réalisée par François Luciani d’après le roman d’ Henri de Turenne ET Robert Soulé , L’émir Abdelkader parlant marocain tout au long du film à dénaturé le personnage historique .
Et il faut dire que les dialogues sont un vrais problème pour les scénaristes algériens, d’ailleurs on distingue dans la plupart des œuvres cinématographiques plusieurs dialectes , quelque fois difficiles à comprendre même par le téléspectateur algérien ,et de ce fait on peut comprendre cette difficulté pour le téléspectateur arabes ,mais pour le film de Amer Bahloul kindi les acteurs dans l’ensemble ont franchi le problème de la langue incomprise .
Une initiative dont aspirait un autre cinéaste algérien Ahmed Rachedi qui déclarait dans un hebdomadaire que la seule solution pour le problème du dialecte dans les œuvres dramatiques algériennes c’est d’opter pour une nouvelle langue comprise par la société entière ,mais un tel projet nécessite une recherche continue par les scénaristes pour déceler des expressions dialectales communes ,et en Contre- partie il faudrait que les acteurs accèdent à ce registre de langue .
Et il ne faut pas oublier le travaille remarquable de Benamar Bakhti et le scénariste Boualem Bessaih dans le téléfilm « L’épopée de cheikh Bouamama » , un film historique qui nécessitait une langue particulière que les acteurs ont pu maitriser , et de ce fait cette langue fait jusqu'à présent la force de cette histoire filmée .
en définitif le problème de la langue reste majeur dans le cinéma algérien , et en vérité cette tache s’incombe au dialoguistes , mais c’est une fonction qui n’existe pas chez nous. .
Kindi
Long métrage de fiction de Ameur Bahloul ( Algérie 2008 )
Coproduit entre l’ENTV et Maghreb film production
Sc Mourad Bourboune -84 mn
Avec Sid Ahmed Agoumi- Hacene Bouzerari , Hakima Djouadi ,Achraf Boussouak ,Amel Himeur , Karim Boudebiche ,Abdelhamid Habbati et Djamel Dekkar
Néanmoins le film de Amer Bahloul n’est pas dénué de qualités artistiques , entre autres la qualité des images de Bachir Sellami , et l’excellente interprétation de Sid Ahmed Agoumi , l’un des meilleurs acteur et comédiens algériens , au théâtre comme au cinéma il s’est toujours surpassé , débutant au théâtre après l’indépendance il ne tardera pas à attirer l’attention des cinéastes de l’époque , Ahmed Lallem avec « zone interdite « et Tewfik Fares avec « hors la loi » , jusqu'à atteindre cinquante films entre cinéma et télévision .
Sid Ahmed Agoumi restera dans les annales du cinéma algérien comme un grand comédien, et c’est pour ça d’ailleurs que Constantine lui à rendu un grand hommage en 2010 ,Et qu’il à reçu en 2000 le prix de la meilleur interprétation masculine pour le film de Karim Traidia « Les Diseurs de vérité » .
Pour le film de Amer Bahloul les critiques ont surtout axés sur la langue utilisé par les acteurs qui faisait défaut , une troisième langue se situant entre le dialecte algérien et la langue arabe classique , mais en vérité c’est une qualité , et c’est la première fois qu’on voit des acteurs algériens qui font des efforts linguistiques ,en effets on constate une confusion de langue dans la plupart des films et feuilletons et séries télévisées algérienne , et que chaque acteur parle avec spontanéité ,
Ne connaissant que son dialecte locale , et ne fournissant aucun effort linguistique d’une façon professionnelle , pour que l’acteur algérois ou constantinois puisse incarner le rôle d’un personnage du sud ou oranais et vice versa , et dans la plupart des cas les acteurs restent cantonnés dans leurs propres personnages.
C’est un problème fondamentale dans le métier d’acteur du cinéma et de la télévision ,on se rappelle bien L’handicap de Sid Ali Kouiret dans le film de Youssef Chahine « Le retour de l’enfant prodigue « malgré sa bonne prestation , ou de Ezzat El alleili l’acteur égyptien dans » le moulin « de Ahmed Rachedi ,
Et on peut citer plusieurs cas notamment Djamel Debbouz avec son accent marocain dans le fameux film de Rachid Bouchareb » hors la loi » ,et Ahmed Sagui un autre marocain qui personnifiait le rôle de l’émir Abdelkader dans la mini série historique française » L’Algérie des chimères « 2001réalisée par François Luciani d’après le roman d’ Henri de Turenne ET Robert Soulé , L’émir Abdelkader parlant marocain tout au long du film à dénaturé le personnage historique .
Et il faut dire que les dialogues sont un vrais problème pour les scénaristes algériens, d’ailleurs on distingue dans la plupart des œuvres cinématographiques plusieurs dialectes , quelque fois difficiles à comprendre même par le téléspectateur algérien ,et de ce fait on peut comprendre cette difficulté pour le téléspectateur arabes ,mais pour le film de Amer Bahloul kindi les acteurs dans l’ensemble ont franchi le problème de la langue incomprise .
Une initiative dont aspirait un autre cinéaste algérien Ahmed Rachedi qui déclarait dans un hebdomadaire que la seule solution pour le problème du dialecte dans les œuvres dramatiques algériennes c’est d’opter pour une nouvelle langue comprise par la société entière ,mais un tel projet nécessite une recherche continue par les scénaristes pour déceler des expressions dialectales communes ,et en Contre- partie il faudrait que les acteurs accèdent à ce registre de langue .
Et il ne faut pas oublier le travaille remarquable de Benamar Bakhti et le scénariste Boualem Bessaih dans le téléfilm « L’épopée de cheikh Bouamama » , un film historique qui nécessitait une langue particulière que les acteurs ont pu maitriser , et de ce fait cette langue fait jusqu'à présent la force de cette histoire filmée .
en définitif le problème de la langue reste majeur dans le cinéma algérien , et en vérité cette tache s’incombe au dialoguistes , mais c’est une fonction qui n’existe pas chez nous. .
Kindi
Long métrage de fiction de Ameur Bahloul ( Algérie 2008 )
Coproduit entre l’ENTV et Maghreb film production
Sc Mourad Bourboune -84 mn
Avec Sid Ahmed Agoumi- Hacene Bouzerari , Hakima Djouadi ,Achraf Boussouak ,Amel Himeur , Karim Boudebiche ,Abdelhamid Habbati et Djamel Dekkar
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